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Les Magritte du Cinéma
13e édition - 9 mars 2024

22 février 2023 - 10:54:42

Meilleur montage 2023: les nominations

Les trois monteurs nominés cette année sont des habitués de cette catégorie, et ont tous des carrières extrêmement prolifiques. Entre cinéma flamand et cinéma francophone, longs métrages de fiction, documentaires, séries, ils accompagnent une grande diversité de réalisateurs et réalisatrices qui comptent dans le cinéma belge.


Alain Dessauvage, monteur de Close de Lukas Dhont, a déjà été nominé en 2019 pour Girl du même réalisateur, ainsi que pour Le Fidèle et, avant cela, pour Rundskop de Michaël R. Roskam, qui lui avait valu de remporter la statuette en 2012. On lui doit notamment le montage des longs métrages lauréats du Meilleur film flamand en 2016 (D’Ardennen de Robin Pront) et 2020 (De Patrick de Tim Mielants), et cette année, il était également aux manettes pour Dreaming Walls d’Amélie Van Elmbt et Maya Duverdier, en lice pour le prix du Meilleur documentaire et Nowhere de Peter Monsaert, dans la course pour le Meilleur film flamand! Avec Close, il retrouve le cinéma du corps et du geste de Lukas Dhont, accroché aux regards plus encore qu’aux mots.



Ewin Ryckaert marque également son retour dans la compétition, après avoir été nominé pour Couleur de Peau miel, Tango Libre, ou encore Tous les chats sont gris. Fidèle collaborateur de Bouli Lanners, il le retrouve cette année pour Nobody Has to Know, après avoir déjà travaillé avec lui pour Ultranova, Eldorado et Les Géants, pour lequel il avait d’ailleurs été nominé en 2012. Il déroule dans Nobody Has to Know le récit pudique et délicat de cette histoire d’amour pas comme les autres. Récemment, il a également collaboré avec Patrice Toye pour son très intense film Tench, il a retrouvé Savina Dellicour sur la série Pandore, et a également monté Bitter Flowers d’Olivier Meys, lauréat du Magritte du Meilleur premier film en 2019.



Enfin, on retrouve le lauréat de la dernière édition des Magritte du Cinéma, Nicolas Rumpl, primé en 2022 pour Un monde de Laura Wandel, qu’il avait déjà accompagnée sur son court métrage Les Corps Etrangers. Il concourt cette année pour son travail sur Rien à foutre d’Emmanuel Marre et Julie Lecoustre, où il accompagne la trajectoire en deux temps de l’héroïne, son quotidien bousculé d’hôtesse de l’air où se télescopent stress et ennui, et son retour au pays, sorte de temps calme où elle retrouve ses esprits. Il sera bientôt au générique du nouveau film de Maryam Touzani, Le Bleu du Caftan, du nouveau François Pirot Ailleurs si j’y suis, ainsi que du film de Delphine Lehericey Last Dance.